L’allongement de l’espérance de vie dans les pays développés est associé à l’émergence de pathologies dégénératives qui contribuent à alourdir les contraintes des systèmes de santé publique. Le vieillissement se caractérise par le développement d’une sarcopénie qui est définie comme la perte involontaire de masse et de fonction musculaire et d’une ostéoporose qui entraîne une fragilité excessive du squelette. Ces atteintes sont en partie responsables de la perte de mobilité, la fragilité et la morbidité des personnes âgées. De plus atrophie musculaire et ostéoporose sont souvent associées à des situations pathologiques dont l’incidence augmente avec l’âge et se traduisent par des coûts élevés d’hospitalisation. Aussi prévenir la fonte musculaire et l’ostéoporose contribuerait au maintien de l’autonomie et de la bonne santé des personnes ainsi qu’à une diminution des coûts de santé publique.

Le principal objectif est ici d’étudier la santé musculo-squelettique dans le but de permettre une vie en bonne santé par le biais de modes alimentaire ou d’apports de nutriments appropriés, et s’organise autour de plusieurs axes de recherche :

1) Comprendre les mécanismes et les altérations métaboliques responsables de la fonte musculaire et de l’ostéoporose ou de leur aggravation au cours d’états physiopathologiques (vieillissement, obésité, cancers, diabète, états cataboliques, etc.), in vivo (homme, animal) et in vitro.

2) Elaborer de nouvelles stratégies nutritionnelles permettant de prévenir les perturbations musculo-squelettiques dans le cadre d’atteintes physiologiques (vieillissement) ou pathologiques (maladies chroniques, métaboliques, etc.) et application de ces nouvelles stratégies aux personnes en bonne santé ou malades afin de préserver leur mobilité et leur qualité de vie.