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Bilan du projet Lymesnap

Bilan du projet Lymesnap

Résumé des principaux résultats

Dans le cadre du projet Lymesnap, deux réunions de restitution ont été organisées par le Centre Hospitalier Universitaire de Clermont-Ferrand, l’Institut National de la Recherche Agronomique et le Coordonnateur santé du Pays des Combrailles. Une première réunion  dédiée aux professionnels de santé a eu lieu à Pontaumur le 11 juin 2018, la seconde destinée au grand public a été organisée à Saint-Gervais d’Auvergne le 18 juin 2018.

Plusieurs exposés ont été présentés, suivis d’un débat :

  • Restitution de l’étude Lymesnap
  • Présentation d’un nouveau projet DAPPEM (Développement d’une APPlication d’identification des Erythèmes Migrants (signe cutané de maladie de Lyme) à partir de photographies) financé par la région Auvergne –Rhône-Alpes et le FEDER (Fond européen)
  • Présentation du projet CITIQUE (https://www.citique.fr/) et de l’application Signalement Tique. L’application Signalement tique permet de signaler les piqûres de tiques sur les humains et les animaux (https://www.citique.fr/signalement-tique/)

Intervenants

  • Centre Hospitalier Universitaire : Dr P. Letertre, Pr O. Lesens, Pr J. Beytout, D. Martineau
  • Institut National de la Recherche Agronomique : I. Lebert, G. Vourc’h, S. Barry, S. Gasser, M. René-Martellet
  • Coordonnateur santé du Pays des Combrailles : MP Condat

Bilan du projet Lymesnap

Le projet Lymesnap a pour but d’évaluer la faisabilité de la télédéclaration de l’Erythème Migrant  pour estimer l’incidence de la maladie de Lyme dans les Combrailles en faisant appel aux nouvelles technologies. Il a été financé dans le cadre d’un programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) et a été mené sur la période du 1er avril 2017 au 31 mars 2018.

En mars 2017, une campagne d’information a été organisée à l’attention des habitants et professionnels de santé du Pays des Combrailles. Ont été incluses dans l’étude les personnes ayant d’une part envoyé une photo de lésion cutanée suspecte (adresse mail spécifique au CHU), entre avril 2017 et mars 2018, et d’autre part répondu à un questionnaire. Les images ont été analysées par deux médecins qui jugeaient de la probabilité de la présence d’un érythème migrant.

Sur les 31 personnes incluses dans l’étude, 24 ont répondu au questionnaire. Les participants ont envoyé facilement les photos, en se faisant aider dans 9 cas (famille, pharmacien, médecin ou infirmier), et pour 95% des photos la qualité était bonne ou très bonne. Le diagnostic d’érythème migrant a été confirmé pour 12 photos sur les 31 reçues.

Une étude a été menée en parallèle auprès des médecins et des pharmaciens des Combrailles, via un questionnaire en ligne envoyé mensuellement. La majorité des déclarations ont été recensée pendant les mois de mai à aout, que ce soit par la population, les médecins ou les pharmaciens.

L’estimation de l’incidence des érythèmes migrants par télédéclaration est un outil prometteur. Toutefois cette étude pilote montre des limites à sa réalisation : la nécessité d’une campagne de sensibilisation préalable (affiches, flyers, presse, radio, réunion d’informations), une utilisation variable des nouvelles technologies dans la zone des Combrailles, un besoin en ressources humaines pour la collecte des données cliniques en appui à l’analyse des images pour améliorer le diagnostic des érythèmes migrants.

Date de modification : 27 juillet 2023 | Date de création : 11 juillet 2018 | Rédaction : IL, ASM